Rome à travers son artisanat
Sandales, masques et autres artefacts archéologiques nous offrent une fenêtre intime sur le quotidien des citoyens durant l'ascension, l'apogée et la chute de l'Empire romain.

Cette bague en or en forme de serpent ornait le doigt d'un noble égyptien au 1er siècle avant notre ère vers la fin de la dynastie ptolémaïque, une ère prospère et cosmopolite. Leurs bijoux se composaient d'un savant mélange de métaux précieux et de verre, de turquoise, grenat et autres pierres précieuses.
Cette épingle à cheveux taillée dans un os représente une figure féminine dotée d'une coiffure élaborée qui aurait tout à fait sa place dans l'Amérique des années 1950. En réalité, ces beautés à chignon nous viennent du Bethléem de l'époque romaine, où les ornatrix, les esclaves chargées d'apprêter leurs maîtresses, coiffaient leurs cheveux à l'aide de peignes, de pommade et d'épingles.
Ces broches dragonesques venaient agrémenter le style vestimentaire des Romains vivant sur les îles britanniques au 1er et 2e siècle. Elles étaient probablement reliées par une chaîne et attachées aux épaules d'une cape pour lutter contre les températures hivernales. Ces broches en cuivre sont dotées d'une épingle robuste et incrustées d'émail aux couleurs vives.
Fabriquée à Pompéi au 1er siècle, cette trompette en conque chargée d'histoire était autrefois utilisée comme signal. Peut-être a-t-elle servi à donner l'alerte ce jour de l'an 79 où la ville fut engloutie sous la lave et les cendres… Selon la légende, Triton, fils de Neptune, naviguait les océans à bord d'un char tiré par des hippocampes en soufflant dans une conque pour contrôler les vagues.
