Il faut sauver le tapir du Brésil

Ce grand herbivore, considéré comme espèce vulnérable, a contribué au reboisement des forêts de la région du Pantanal face aux incendies dévastateurs. Sa protection bénéficierait grandement à la forêt amazonienne.

De Annie Roth
Publication 7 juil. 2021, 14:25 CEST
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Le tapir du Brésil, aussi connu sous le nom de tapir terrestre, peut mesurer jusqu’à 1,80 m et peser 250 kg. Il est considéré comme espèce vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

PHOTOGRAPHIE DE Charlie Hamilton James, National Geographic Image Collection

Enfant, elle vivait dans la banlieue de São Paulo. Patrícia Medici passait son temps libre à « parcourir les sentiers de la forêt et observer les animaux ». Sa passion pour la faune sauvage a germé en une véritable carrière. Elle est biologiste de la conservation et exploratrice National Geographic en plus d’être la plus grande experte des tapirs du Brésil (Tapirus terrestris). Ce grand herbivore furtif peuple les forêts d’Amérique du Sud.

Sorte de croisement entre un porc et un éléphant, ils peuvent mesurer jusqu’à 1,80 m de long et peser aussi lourd qu’un poney.

Depuis de nombreuses années, la National Geographic Society finance les travaux de Patrícia Medici. Elle a commencé l’étude des tapirs du Brésil (Tapirus terrestris) en 1996.

PHOTOGRAPHIE DE Mark Thiessen

« Ils sont si grands et si puissants mais aussi tellement doux », témoigne Patrícia Medici. « Lorsqu’ils rôdent dans la forêt, vous pouvez à peine les entendre. »

Lorsqu’elle a commencé l’étude des tapirs du Brésil en 1996, peu d’informations étaient connues à leur propos. La seule certitude était qu’ils risquaient l’extinction à cause du braconnage et de la perte d’habitat.

Mme Medici a passé des dizaines d’années à pister les tapirs à travers les zones humides et les jungles, en utilisant la télémétrie GPS et des pièges photographiques. Ses résultats ont bouleversé la compréhension de l’écologie des tapirs. En 2020, les feux de forêt ont dévasté près d’un tiers de la région du Pantanal au Brésil. C’est la plus grande zone humide de la planète. Elle offre un habitat crucial au tapir du Brésil.

Les incendies ont tué et blessé de nombreux tapirs, souvent surnommés les « gardiens de la forêt », car leurs excréments riches en graines favorisent le reboisement. Mme Medici se consacre au sauvetage des tapirs restant, qu’elle considère comme cruciaux pour la restauration de l’écosystème. « Nous devons nous assurer qu’ils survivent afin que leur habitat perdure pour les générations futures. »

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    La National Geographic Society a financé les travaux de Patrícia Medici. Pour en savoir plus sur le soutien apporté aux exploratrices et explorateurs qui protègent les espèces cruciales, cliquez ici.

    Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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