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Jasper Doest
Les fruits d’Omphalocarpum procerum se développent sur ses branches et son tronc. Les scientifiques pensent qu’il s’agit d’une adaptation visant à favoriser la pollinisation par les insectes vivant dans les arbres.
Cette femelle éléphant décharnée pourrait être la preuve que le changement climatique touche même les forêts les plus protégées. Hausse des températures et baisse des précipitations influeraient sur le rendement en fruits, privant les éléphants de la nourriture dont ils ont besoin.
Un éléphant de forêt attrape le fruit d’un Detarium macrocarpum. Dans l’alimentation des pachydermes, les fruits sont les éléments les plus nutritifs. La dissémination de ce genre d’arbres est facilitée par les animaux : en digérant les fruits, ils font germer les graines plus vite.
Des éléphants de forêt paissent dans les prairies de la Lopé, vestiges des périodes arides depuis la dernière glaciation, il y a 12 000 ans. Cette mosaïque de savane et de forêt tropicale d’environ 5 000 km2 a été la première réserve naturelle du Gabon en 1946, devenue « parc national » en 2002.
Le Gabon, en Afrique centrale, abrite environ 95 000 éléphants de forêt, soit les deux tiers de leur population totale. À cause du braconnage et de la disparition de leur habitat, leur nombre a diminué de 80 % au cours du siècle dernier.
Un fragile refuge pour les éléphants d'Afrique
Au Libearty, les ours vivent en groupes d’environ quarante sur une propriété d’environ 70 hectares. Les ours fourragent dans la forêt et apprennent même à hiberner en hiver. « Au début, ils ne savent pas quoi faire de leur liberté », explique Lapis. « Avec le temps, ils commencent à vivre exactement comme des ours sauvages. »
Lapis tape sur la fenêtre de la grotte sous-terraine où elle peut observer les ours bruns du sanctuaire. En 1998, elle a rencontré son premier ours brun en captivité, Maya, qui était alors gardée dans une petite cage devant le château de Bran, mieux connu sous le nom de château de Dracula, en Transylvanie. En raison de son extrême détresse, Maya s’était mutilée ses propres pattes. Lapis lui a rendu visite et l’a nourrie pendant des années. « Lorsque Maya est morte, je lui ai promis qu’aucun autre ours ne mourrait de cette façon », confie-t-elle. En l’honneur de Maya, Lapis a fondé le Libearty Bear Sanctuary.
Masha profite d’un moment calme dans son enclos temporaire au sanctuaire. Elle restera ici le temps de son suivi par un vétérinaire mais finira par être déplacée dans un habitat boisé de près de 12 hectares, où elle sera aux côtés d’autres ours bruns.
À travers la clôture du sanctuaire Libearty, Masha aperçoit, pour la première fois de sa vie, d’autres ours bruns. Arrachée à sa mère lorsqu’elle était bébé, elle avait passé sa vie en isolement. « Quand elle a vu les autres ours et a commencé à les sentir, on s’est tous et toutes mis à pleurer », confie Lapis.