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Page du photographe
Karine Aigner
Après avoir mesuré la température corporelle et le poids des coyotes, les juges coupent l’ongle d’une patte arrière pour s’assurer que personne ne puisse inscrire deux fois le même animal. Les participants reçoivent 80 dollars (environ 75 euros) pour chaque coyote inscrit.
Ce coyote, photographié par une caméra à distance, souffre de la gale, une maladie de la peau causée par des mites. De nombreux chasseurs affirment que le contrôle du nombre de coyotes permet d’enrayer la propagation de la gale mais, selon les scientifiques, la maladie n’est probablement pas déterminée par la taille de la population.
Les prix de la compétition comprennent des fusils, des munitions, des dispositifs électroniques d’appel pour attirer les prédateurs, un chapeau en fourrure de coyote et de l’alcool. Cette année, chacun des 400 participants a payé 35 dollars (un peu plus de 30 euros) pour s’inscrire au concours et a reçu un ticket de tombola de 5 dollars (un peu moins de 5 euros) pour avoir une chance de gagner un prix, dont le gagnant sera annoncé le dimanche lors du banquet de remise des prix.
Lorsque les concurrents apportent leurs coyotes au quartier général de la compétition, la caserne de pompiers de Sulphur Springs, les animaux sont suspendus et pesés sur une balance numérique. Le règlement stipule que la température de leur corps doit se situer entre entre 20 et 38 degrés afin de confirmer qu’ils ont bien été fraîchement tués.
Timothy Kautz, shérif adjoint dans le comté de Sullivan, reste assis pendant des heures dans un affût de chasse chauffé, attendant qu’un coyote s’approche de son appât. Kautz participe régulièrement à cette chasse depuis sa création il y a 14 ans.
Un participant a placé une carcasse de cerf sur une piste pour véhicules tout-terrain enneigée, à environ 140 mètres d’un affût de chasse, afin d’attirer les coyotes nécrophages. D’autres chasseurs utilisent des lunettes de tir à vision nocturne spéciales, des dispositifs d’appel électroniques et des chiens de chasse.
Chaque année, en février, ceux qui participent à la compétition de chasse de trois jours organisée dans le comté de Sullivan, dans les montagnes Catskill de l’État de New York, s’affrontent pour tuer le plus grand nombre et le plus gros coyote de l’État et de plusieurs comtés de Pennsylvanie et du New Jersey. Une partie des recettes provenant des frais d’inscription à la chasse finance des programmes en plein air d’éducation et de préservation.
Aux États-Unis, les compétitions de chasse visant à tuer des animaux sauvages tels que les coyotes (ci-dessus), les lynx roux, les ratons laveurs, les mouffettes et les renards pour de l’argent et des prix sont de plus en plus controversées. Huit États les ont interdites, et une loi récemment présentée au Congrès vise à les interdire sur les terres publiques.
Des semaines de rééducation sont parfois nécessaires avant que les passereaux saisis puissent à nouveau voler. Ici, à l’ouest de Miami, le lieutenant Antonio Dominguez, de la FWC de Floride, relâche des cardinaux à poitrine rose femelles.
Sur la main de Rene Taboas, enquêteur au sein de l’Agence de la pêche et de la vie sauvage de Floride (FWC), une femelle passerin nonpareil saisie après un coup de filet dans la région de Miami.